Des cartons qui se targuent
des lettres KEMRI contiennent des
« kits de dépistage à la méthode PA »
(kits PA) , utilisés pour le dépistage du sida , et
des « kits de dépistage des hépatites B (HEPCELL
2) », tous les deux étant des kits d'analyse du sang
simple. KEMRI est une abréviation en anglais de « Medical
Resserch Institute du Kenya » (Institut des recherches médicales
du Kenya), un des meilleurs instituts des recherches médicales
au Kenya. Cet institut a été construit avec une coopération
financière à titre de don du Japon (environ 2,8 milliards
de yens) et déploie toute son activité dans le domaine
médical.
En réponse à la requête du gouvernement kényen,
le Japon a démarré dès 1990 un projet de lutte
contre les maladies infectieuses pour lutter contre les hépatites,
les maladies diarrhéiques et les maladies infectieuses aiguës
des voies respiratoires, ces dernières constituant une des
principales causes de la mort des enfants. Par la suite, la coopération
japonaise sest adressée aux activités portant
sur la sécurité du sang. Il s'agit surtout des problèmes
causés par le « VIH/SIDA » et l« Hépatite
virale ». Les activités sont menées aussi pour
la prévention et les traitements médicaux des maladies
infectieuses sporadiques, souvent contactées par ceux ayant
une capacité immunitaire réduite. Pour la lutte contre
les maladies parasitaires qui est aussi important, un autre projet
plus spécifique est en cours de la réalisation.
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Si l'analyse du sang devient
facile, cela permettrait davantage de traitements appropriés
par rapport aux problème médicaux rencontrés
par ce pays. Cest pour cette raison que le KEMRI a commencé
depuis 2001 l'essai de la production nationale des kits d'examen du
sang. Après plusieurs examens et contrôles, le KEMRI
a obtenu l'homologation du gouvernement kényen pour la production,
fait rarissime en Afrique qui doit y faire date. Si la production
des kits cités plus haut commence au Kenya, le prix du «
kit PA » national n'est qu'environ la moitié de celui
importé et le prix de « HEPCELL 2 » un tiers. C'est
un avantage incalculable. La production est en vue, mais cela a fait
sortir d'autres problèmes, tels que lexploitation du
système de distribution des produits et les mesures à
apporter en fonction des résultats de l'analyse.
En tous cas, puisque le dépistage précoce est la voie
royale de la prévention et des traitements médicaux,
il faudra continuer dans la mesure du possible ce qu'on peut faire
maintenant. Reste à souhaiter que même après la
fin du projet japonais, le gouvernement kényen établisse
un système qui permette la production nationale et qui soit
bénéfique à la population kényenne. |