L'industrialisation, élément 
            indispensable pour la croissance économique. Le Kenya sest 
            fixé l'objectif d'achever lindustrialisation dici 
            2020. De la formation des personnes qui réaliseront cette industrialisation 
            dépend donc son succès. Mais, en réalité, 
            au niveau des écoles primaires et secondaires, il reste à 
            améliorer la méthode dapprentissage en matière 
            scientifique et mathématique. 
             
            Dans ce contexte, le 
            Japon apporte son lot de soutien avec l'envoi des volontaires 
            et, depuis 1998, avec le « Projet de renforcement de lenseignement 
            secondaire en matière scientifique et mathématique » 
            (ou SMASSE, en anglais). Dans le cadre de ce projet, le Japon a offert 
            des stages de recyclage aux enseignants des écoles secondaires 
            de 9 départements parmi les 71 et contribué à 
            l'établissement du système de recyclage à deux 
            étapes, centrale et locale. 
             
            La vulgarisation des matières scientifiques et mathématiques 
            nécessite donc des enseignements de haute qualité. Les 
            acteurs principaux de la classe qui étaient autrefois des enseignants 
            doivent être des élèves maintenant. Il faut beaucoup 
            d'imagination dans la classe pour éveiller l'intérêt 
            des élèves. Pour que les élèves apprennent 
            avec joie et aient de bonnes notes, les personnes impliquées 
            dans ce projet, tant du côté kényen que du côté 
            japonais, ont exercé leur ingéniosité dinventér 
            une nouvelle approche : « Joie d'enseigner et joie d'apprendre 
            ». A travers les stages de recyclage, les enseignants kényens 
            se sont rendus compte qu'il faut retourner à l'origine de l'éducation. 
             
            Le projet japonais a porté ses fruits sur le terrain. Et le 
            gouvernement kényen de décider de mettre à pied 
            le même projet sur l'ensemble du pays. Le gouvernement japonais 
            a exprimé son intention de continuer la coopération 
            avec la phase 2 du SMASSE qui devait démarrer en juillet 2003. 
            Grâce à la phase 2, on prévoit qu'environ 15.000 
            enseignants kényens reçoivent les stages de recyclage, 
            faisant bénéficier environ 850.000 élèves. 
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          Pour les stages de recyclage 
            locals, il a été établi un système selon 
            lequel une partie des frais d'études payés par les élèves 
            serait affectée aux frais dexécution et de gestion 
            des stages. De tels efforts ont permis détablir le système 
            durable et à coût bas de stages. Actuellement environ 
            40% de la totalité des frais de stages est à la charge 
            de la partie kényenne. 
             
            Les expériences et résultats positifs obtenus au Kenya 
            ont suscité l'intérêt des pays voisins. Dans ce 
            contexte, le réseau « SMASSE-WECSA » a été 
            mis en place en juin 2002 entre les personnes chargées de l'enseignement 
            (fonctionnaires) des 13 pays africains. Ce réseau sest 
            fait parler lors du Sommet mondial sur le développement durable 
            tenu en Afrique du Sud. Il est reconnu comme un partenaire important 
            de la coopération japonaise en matières scientifique 
            et mathématique vis-à-vis de l'Afrique. On espère 
            que ce réseau permettra aux autres pays africains de partager 
            et dexploiter les expériences de la coopération 
            nippo-kényenne. 
             
            
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