Africa
Japan's ODA-related Stories from Africa (french)
1. La contribution du Japon aux programmes de santé au Kenya, et les défis futurs à relever


En août dernier, le Japon a accordé au Kenya un prêt de 4 milliards de yens (35 millions de dollars) pour permettre au pays de financer son programme d’assurance santé. Ayant pour objectif de parvenir à mettre en place la couverture santé universelle dans le pays, le programme s’articule autour de trois points majeurs : la gratuité des soins obstétricaux, le renforcement du système de soins primaires, et l’élargissement de la couverture santé aux populations défavorisées.
2. Les entreprises japonaises au Kenya


Cette année, la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) se tiendra au Kenya. Un certain nombre d’entreprises japonaises sont implantées au dans le pays. Parmi elles, se trouve Wellthy Corporation. Cette société commercialise des équipements purifiant l’eau, ainsi que des services de consultation en coopération avec les fournisseurs d’eau locaux, ce qui permet à des centaines de familles d’avoir accès à une eau propre. Le Japon est activement engagé dans la promotion des relations avec le Kenya et assiste les entreprises japonaises souhaitant s’implanter dans le pays.
3. Mise en place du “kaizen” pour soutenir le progrès économique en Éthiopie


Le « kaizen » ou le processus japonais « d’amélioration continue » est actuellement mis en place en Éthiopie, afin d’aider les entreprises locales à améliorer leur productivité et compétitivité. Le pays est dans une phase de croissance économique rapide à deux chiffres, le PIB augmentant de 10% par an tous les ans depuis 2005. Le « kaizen » permettra d’améliorer les processus industriels et commerciaux en vue de maintenir et favoriser l’expansion économique.
4. Préserver l’environnement en Éthiopie : favoriser un tourisme raisonné


L’Éthiopie a été élue en 2015 meilleure destination touristique du monde par le Conseil européen du tourisme et du commerce. Suite à ce témoignage de confiance, le Japon a lancé un projet visant à encourager le tourisme dans le pays, tout en permettant d’améliorer les revenus des résidents locaux travaillant dans l’industrie du tourisme. Prenant place dans la région du parc national du Simien, ce projet permet d’organiser des visites pour découvrir les spécialités régionales et la fabrication locale de produits traditionnels. Les bénéfices générés par les visites sont directement reversés aux acteurs locaux, ce qui permet d’assurer un développement économique local et la préservation de l’environnement de la région.
5. Vers le nouveau “miracle ivoirien”

Le Japon et la Côte d’Ivoire ont mis en place un projet pour cultiver du riz localement, afin de trouver une solution durable au problème alimentaire en Côte d’Ivoire. Ce projet, parmi d’autres, permet d’utiliser la technologie de pointe japonaise. Avec l’aide d’ingénieurs japonais, la Côte d’Ivoire a pu accélérer son développement. Reconstruire une société stable et sûre, tout en stimulant la croissance économique sont les deux objectifs du gouvernement ivoirien, que le Japon est prêt à continuer d’aider.
6. Amélioration des infrastructures en Côte d’Ivoire
Le Japon a accordé en 2015 un don à la Côte d’Ivoire pour l’amélioration de l’infrastructure de transport de sa capitale économique Abidjan. Il s’agit du premier don depuis 2011 et la fin de la crise ivoirienne. En 15 ans, la population d’Abidjan a presque doublé, rendant nécessaire de nouvelles installations routières. Le Japon s’allie au gouvernement ivoirien pour aménager un échangeur au carrefour Solibra, « L’échangeur de l’amitié Ivoiro-japonaise », sur la route principale traversant la ville, afin de mieux réguler le trafic d’environ 130 000 voitures par jour.
7. La relation entre le Mozambique et le Japon

Le Japon et le Mozambique sont en relation depuis plus longtemps que ce que l’on pourrait imaginer. Il y a 450 ans, un samurai nommé Yasuke, venu d’Afrique, a vécu une période turbulente de l’histoire japonaise sous les ordres de son seigneur Oda Nobunaga. Au 21ème siècle, c’est au tour du Japon d’aider au développement durable du Mozambique de plusieurs façons. Récemment, le Japon a participé à la rénovation de la Forteresse Saint Sébastien sur l’île de Mozambique, construite au 16ème siècle et classée au patrimoine mondial de l’Humanité par l’Unesco.
8. Créons un futur meilleur : la relation entre le Japon et Djibouti

Le collège de Fukuzawa, dans la république de Djibouti, est le symbole de l’amitié entre le Japon et Djibouti. L’aide japonaise à Djibouti a commencé dans les années 1980 sous la forme d’une aide alimentaire. De nos jours, les relations entre les Djiboutiens et les Japonais continuent de se renforcer et un certain nombre d’élèves étudient au collège de Fukuzawa, crée avec le support du gouvernement japonais. Le nom « Fukuzawa » signifie « créer le futur » dans la langue locale de Djibouti. Les deux pays vont continuer de collaborer pour créer un futur meilleur.
9. Coopération entre le Japon et Djibouti pour la sécurité maritime

La sécurité maritime est cruciale pour le développement du Djibouti. Depuis 2009, les Forces japonaises d’autodéfense assistent les gardes-côtes djiboutiens sur de nombreux plans, comme par exemple à travers un programme de formation pour les garde-côtes. De plus, en 2015 deux bateaux de patrouille ont été légués par les garde-côtes japonais à Djibouti. Avec ces bateaux, la sécurité de Djibouti sera d’autant plus renforcée.
10. Gestion de l’approvisionnement en eau et amélioration des conditions sanitaires au Mozambique


En raison d’un accès limité à l’eau propre et à des toilettes, près de 580 000 nourrissons à travers le monde sont décédés en 2013 de dysenterie, en faisant la première cause de mortalité chez les nourrissons. Pour remédier à ce problème de santé publique, le Japon a mis en place plusieurs projets, notamment au Mozambique. L’un de ces projets visait la création de puits dans les villages, ainsi qu’à la mise en place d’un système de gestion de l’eau afin de gérer cette ressource localement. Un autre projet a permis d’apprendre aux élèves d’une école primaire comment utiliser des toilettes de façon hygiénique, afin qu’ils puissent encourager leurs familles à installer des toilettes privatives.
11. Le premier maître de karaté du Rwanda retrouve ses élèves 25 ans après


En 2014, le premier maître de karaté du Rwanda retrouva ses élèves 25 ans après les avoir quittés. Entre 1987 et 1989, Hidetoshi Mizutani était volontaire au Rwanda et créa une fondation pour enseigner le karaté, art martial japonais, dans le pays. Peu de temps après son départ du Rwanda, nombreux sont ses élèves à avoir perdu la vie lors du génocide. Cependant, l’esprit du karaté ne disparu pas, et les élèves ayant survécu ont monté la Fondation pour le Karaté. En 2014, la première Coupe de Karaté de l’Ambassadeur a été organisée, avec Hidetoshi Mizutani comme juge principal. Après le match, Hidetoshi Mizutani a été distingué par un de ses anciens élèves, devenu président de la fédération, pour sa contribution à développer le karaté au Rwanda. Dans peu de temps, d’autres experts en karaté seront envoyés au Rwanda.
12. Les entreprises japonaises en Tanzanie


Depuis 2013, le Japon participe avec un stand à la Saba Saba Fair, un salon international en Tanzanie où les secteurs privés et publics collaborent pour promouvoir les entreprises japonaises et leur contribution au développent de la Tanzanie. Par exemple, Tromso Co. Ltd propose son expertise technique ainsi que l’équipement nécessaire pour produire du carburant à partir de la balle du riz, obtenue après le décorticage du grain de riz. Cela permet d’optimiser la culture locale du riz, et permet donc aux agriculteurs d’améliorer leurs revenus. Le Japon a l’intention de faire s’implanter encore plus d’entreprises japonaises répondant aux besoins de la population tanzanienne.
13. La relation entre le Japon et la Tanzanie


Dans le district de Siha, dans la région du Kilimandjaro en Tanzanie, un jeune garçon va à l’école en vélo tous les jours. Il s’agit là d’un des vélos donnés par la ville d’Ibaraki au Japon pour améliorer la mobilité de la population. Le don de ces vélos fait partie d’un accord entre la ville d’Ibaraki et Aggrey Mwanri, un membre du parlement tanzanien qui avait participé à un séminaire sur la décentralisation et l’administration régionale à Osaka. Cette nouvelle méthode de transport non seulement diminue le temps de transport et les difficultés jusqu’alors rencontrées par les élèves devant se déplacer jusqu’à l’école, mais cela a également permis d’aider les travailleurs communautaires à améliorer efficacement la vie quotidienne des populations locales. Le Japon et la Tanzanie travaillent de concert sur nombre de projets destinés à renforcer les administrations locales en Tanzanie.
14. Le partenariat économique entre le Japon et Madagascar

Depuis la reprise de leur partenariat économique en avril 2014, le Japon et Madagascar se sont penchés sur la manière de construire un partenariat efficace. Le Japon a l’intention d’aider le gouvernement de Madagascar à atteindre les quatre objectifs suivants : développement de l’agriculture, mise en place d’une infrastructure économique, amélioration de l’éducation et du système de santé, et la réalisation d’une bonne gestion des affaires publiques.
15. Le partenariat entre le Japon et le Ghana

Le Ghana, entré dans une période de développement rapide, est l’un des partenaires importants du Japon. Les deux pays collaborent dans les domaines de la santé et de la recherche agricole, et ont commencé à réduire les différences économiques entre les zones rurales et les zones urbaines. Combinant leurs expertises respectives, les deux pays travaillent ensemble vers une société ghanéenne plus prospère.
16. Lutter contre la malnutrition au Ghana

Une entreprise de produits alimentaires japonaise, en collaboration avec l’université du Ghana et un organisme à but non lucratif américain, a développé un nouveau produit alimentaire nutritif appelé « KOKO Plus ». Dans les régions du nord du Ghana, des vendeuses locales ont organisé des événements promotionnels et même une session de karaoké. Durant le karaoké, certaines habitantes ont créé et chanté une chanson originale au sujet du « KOKO Plus ». Ce produit est maintenant disponible dans plus de 600 magasins au Ghana et va permettre d’améliorer la santé de nombreux enfants.
17. La route vers le développement économique : construction en RDC

Avec le soutien d’entreprises japonaises, une grande route connectant l’aéroport de Kinshasa et le centre-ville a été construite. Selon la philosophie japonaise, les entreprises s’attachent particulièrement à la confiance mutuelle avec des résidents locaux, en tenant pleinement compte de la sécurité des usagers de la route. C’est ainsi que lors de la construction de la nouvelle route, les zones de travaux étaient clairement indiquées et la route était régulièrement nettoyée avec l’arrosense.
18. Projet de maintenance du pont Matadi en RDC

Le pont Matadi en République démocratique du Congo est un endroit populaire pour les couples en lune de miel. Depuis son ouverture en 1983, la maintenance du pont est assurée par des ingénieurs locaux, avec l’assistance technique japonaise. Les ingénieurs sont en train de former les nouvelles générations et transmettent leur expertise. Pour les aider dans cette tâche, le Japon a organisé des programmes de formation pour les jeunes ingénieurs, qui joueront un rôle important dans la protection et la maintenance du pont pour les générations futures.
19. L’amitié entre le Japon et l’Ouganda à travers le baseball

En 2014, le Japon a aidé l’Ouganda à construire son premier terrain de baseball pour l’entraînement de l’équipe nationale. Le baseball est devenu très populaire en Ouganda et un certain nombre de joueurs ougandais évoluent dans le championnat japonais. Le Japon continue à soutenir la culture naissante du baseball en Ouganda et promouvoir l’amitié entre nos deux pays à travers le sport.
20. Marcher avec les éléphants en Ouganda
Charles, un petit éléphanteau, a été sauvé par des pêcheurs alors qu’il se noyait dans un lac en Ouganda. Il est maintenant entre les bonnes mains d’un gardien de zoo japonais et de son équipe de l’Uganda Wildlife Education Centre, le seul zoo du pays. Le gardien avait été envoyé du Japon en tant que volontaire, et le zoo ne s’était jamais occupé d’éléphants auparavant. Charles a bien grandi et est devenu familier avec les visiteurs du zoo, contribuant à leur compréhension de la faune sauvage, et de la conservation.
21. Malawi: les enfants au cœur de l’Afrique
Le programme de volontaires japonais pour la coopération à l’étranger (JOCV) a permis depuis 1971 à plus de 1 700 jeunes volontaires de participer au développement du Malawi, avec notamment des projets centrés sur l’éducation en mathématiques et en sciences. Avec un taux de croissance annuel de la population à 3%, les enfants sont la clé du développement futur du Malawi. Ce projet a donc pour visée d’apporter aux enfants malawiens les compétences et les savoirs nécessaires pour emmener le pays vers la prospérité.
22. Formations pour les agriculteurs au Malawi
La femme sur cette photo est l’une des meilleures agricultrices du Malawi. Grâce à ses fraises succulentes, son carnet de commande ne désemplit pas, mais sa production de fruits n’a commencé qu’avec un simple petit plant. Elle a reçu de la part de volontaires japonais une formation pour acquérir des techniques agricoles qui lui ont permis sur le long terme de développer son activité durablement et avec succès. Aujourd’hui, la plupart de ces formations sont organisées par des agriculteurs locaux, qui comme elle auparavant ont pu bénéficier de leçons.
23. Contribution à la lutte contre le paludisme au Bénin
La ville de Cotonou au Bénin a connu des cas de paludisme et d’autres maladies dus aux inondations fréquentes d'eaux usées provenant d'un canal de drainage de 52 km de long. En 1997, le Japon y a construit un système de drainage long de seulement 4,5 kilomètres. En dépit de sa longueur relativement courte, le système de drainage a réduit de manière significative les inondations, contribuant ainsi à l'amélioration de la santé d'environ 40 000 personnes. Près de 20 ans après sa mise en service, ce système de drainage continue de jouer un rôle important dans la protection de la population locale.
24. “Le pont japonais” à Tunis
« Le pont japonais » a été inauguré en 2009 à Tunis, en Tunisie. Des ingénieurs japonais ont aidé à la construction du pont qui relie deux grands ports de la capitale et en 2006, un timbre spécial a été créé pour célébrer le 50ème anniversaire des relations Tunisie-Japon. Le pont apparaît sur le timbre, symbolisant l'amitié entre les deux pays.
25. Hideyo Noguchi, un bactériologiste japonais au Ghana
Le bactériologiste Hideyo Noguchi est l'un des scientifiques les plus connus du Japon. Son visage apparaît même sur le billet de 1000 yens. Cependant, au Ghana, où il se consacra à la recherche sur la fièvre jaune, un timbre spécial lui est dédié. Le nom de Noguchi apparaît également dans le nom d’une institution médicale au Ghana, où les scientifiques du Japon et du Ghana travaillent ensemble pour résoudre des problèmes de santé publique au niveau global.
26. Partage de savoir-faire agricoles entre les agriculteurs du Japon et de Madagascar
Le riz est l’aliment de base traditionnel au Japon et à Madagascar, et les deux pays partagent un savoir-faire et des techniques spécifiques pour que la culture du riz soit la plus efficace et la plus profitable possible. Avec plus de 2 400 ans d’expérience dans ce domaine, le Japon a beaucoup à offrir. Une des techniques mises en place à Madagascar est la combinaison de plants de riz venant de pépinières irriguées et de plants venant de pépinières sèches, ce qui rend les plants plus résistants. De plus, le repiquage en ligne droite et à intervalles réguliers permet de limiter le gâchis. Tout en réduisant le nombre de plants plantés, cette technique a permis de doubler le volume de la récolte et d’augmenter les revenus des agriculteurs malgaches.
27. Les volontaires bénévoles japonais prêts à retourner au Niger
Les volontaires bénévoles japonais espèrent pouvoir reprendre leurs activités au Niger, stoppées depuis 2011 en raison de troubles politiques. Jusqu’en 2011, pas moins de 684 bénévoles ont travaillé dans le pays et forgé des liens forts avec les résidents locaux. Certains avaient même prolongé la durée de leur séjour dans le pays.
28. Une aide rapide en cas de catastrophe naturelle au Niger
L’aide japonaise au Niger a deux formes : l’une est un support à moyen/long terme, et le second est un soutien d’urgence en cas de catastrophe naturelle. Cette seconde forme de soutien est cruciale pour le Niger, où des pluies torrentielles causent des inondations désastreuses. Pour remédier à cela, les gouvernements du Japon et du Niger sont fréquemment en communication pour agir promptement quand cela est nécessaire.
29. Des collèges pour le Swaziland
Le Japon a aidé le gouvernement du Swaziland à ouvrir 12 nouveaux collèges entre 2011 et 2013. En raison du manque d’écoles dans les zones reculées, un certain nombre d’étudiants avaient abandonné leurs études. Grâce à ces nouvelles écoles, 3880 étudiants ont pu étudier dans leur quartier et leurs parents n’ont plus à s’inquiéter du coût de la vie loin de la maison, ni de voir leurs enfants rentrer à pieds tard le soir. Les collèges hébergent également le personnel enseignant, évitant des déplacements quotidiens dans ces zones reculées, dans le but d’améliorer le niveau d’éducation.