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SUJETS PRINCIPAUX
Porte-parole pour la presse francophone de la délégation japonaise M. Kaoru Ishikawa: C'est sur la réunion de ce matin à laquelle paricipait M. Hashimoto que je vais faire un rapport. M. Hashimoto a proposé ses initiatives qu'il a nommé "les initiatives pour le bien être mondial". Les initiatives pour le bien être mondial qu'est-ce c'est? En effet il parlait dans le contexte de la globalisation n'est-ce pas, le sujet qui a été pertinemment proposé par M. Chirac. M. Hashimoto a dit qu'en effet le bien être des gens c'est son travail à vie en tant qu'homme politique. Il a dit que l'obligation et la tâche de sa génération, est de succéder à la génération suivante en laissant une terre et une société meilleure. Pour réaliser cela il a proposé à ses homologues du G7 que chaque pays apporte son expérience et sa sagesse. Chaque pays pourrait apporter des cas de succès et d'échec. Les pays hautement industrialisés et les pays en voie de développement font face à des problèmes de bien être, et ils pourraient tous trouver ensemble. Donc il a proposé que les chefs d'États commencent des échanges de vues sur les initiatives pour le bien être mondial. Cette proposition de M. Hashimoto a reçu un soutien en général, aussi par le Président du sommet. Comme plan concret ils ont décidé de donner l'instruction à leurs subordonné pour voir ce qu'ils pourraient faire d'ici au sommet prochain. Dans ce contexte il a aussi proposé d'organiser une réunion pour l'emploi à l'image de la réunion tenue à Lille. La date exacte n'a pas été précisée. Voilà les propositions concrètes de M. Hashimoto sur les initiatives pour le bien être mondial.
A: Les autres discussions au sujet desquelles je devrais vous faire un rapport sont celles se rapportant à l'Asie. M. Hashimoto a expliqué à ses homologues l'Asie et l'économie japonaise. Sur l'économie asiatique, comme vous le savez le taux de croissance est très élevé, au cours de la première moitié des années 90 l'économie asiatique -- à part le Japon -- était en moyenne de 8,4%. Et il a aussi dit qu'au cours de dernière moitié des années 90 l'Asie continuerait d'être le centre de croissance mondiale. M. Hashimoto a dit que cette croissance asiatique contribuait à l'économie mondiale, non seulement par l'importation, les investissements, la production etc, mais aussi par sa libéralisation. Ayant dit cela il a aussi dit qu'il y a d'éventuels problèmes dans ces pays asiatiques, comme par exemple la hausse des coûts de main d'oeuvre ou bien l'augmentation du prix des terrains. Ce sont des défis à relever. Il y a aussi quelques pays oó la croissance des infrastructures ne va pas à la même vitesse que la croissance économique, ce qui pourrait être éventuellement un point de "bottle-neck", comme on dit en anglais, je m'excuse de mon franglais. Ce n'est pas seulement maintenant l'Asie de l'est mais l'Asie du sud qui devient de plus en plus une économie de croissance. Le plus important c'est que l'interdépendance régionale au sein de la région asiatique s'approfondit de plus en plus. Le dernier point sur l'économie asiatique est que c'est une région ouverte, comme cela a été démontré par l'APEC. A moyen et à long terme, les éléments restrictifs pour la croissance seraient la question démographique, l'énergie et l'environnement.
A: M. Hashimoto s'est aussi exprimé sur l'économie japonaise. L'économie du Japon a effectué un record au cours du premier trimestre 1996 avec 12,7% de croissance. Mais la situation de l'emploi est préoccupante, le mois de Mai 96 a vu 3,5% de taux de châmage. Et bien que ses homologues non japonais aient dit que 3,5% ce n'était pas mal, il a dit de faire attention, car le taux n'est que de 3,5% grâce au système de l'emploi à vie. Et il faut vraiment réaliser des réformes structurelles, fiscales etc. M. Hashimoto a expliqué que dans ce contexte la structure de l'industrie japonaise a beaucoup changée ces derniers temps. Dans le futur, le problème sera celui du vieillissement de la population qui est très rapide. Comment réconcilier le bien être social vu cette rapidité de vieillissement de la population et les questions financières. Voilà à peu près tout ce que M. Hashimoto a dit lors de la réunion des leaders des Sept.
Q: Sur l'aide au développement quelles sont les propositions plus précises en terme d'allégement de la dette, de réaménagement des institutions financières?
A: Vous voyez je crois que cela a été plutôt traité au cours de la réunion des ministres des Affaires étrangères et des Finances, et M. Ikeda, Ministre des Affaires étrangères du Japon, a proposé ce nouveau partenariat global. C'est à dire que, entre parenthèses ce sont mes paroles, au lieu d'imposer, fin de la parenthèse, lanáons ensemble avec les gens des pays en développement des buts en commun. Donc receveurs et donneurs de l'aide lancerons une sorte de solidarité pour aller ensemble vers des buts concrets. Par exemple l'éducation et la santé pour tous. L'éducation pour tous d'ici 2015 c'est surtout l'éducation primaire non seulement pour les garçons mais surtout pour les filles, vous connaissez le problème en Afrique. Le taux d'éducation des filles est malheureusement beaucoup moins élevé que le taux d'éducation des garáons. La santé pour tous inclut un versement de 100 millions de dollars d'ici 3 ans, exclusivement pour la vaccination, pour mener la campagne d'éradication de la poliomyélite. Vous savez le Japon a presque réussi à éradiquer la poliomyélite en Chine et en Indochine. Disons que nous avons travaillé ensemble avec l'Organisation mondiale de la santé. Pardons ce sont mes paroles, ce n'est pas M. Ikeda qui a expliqué sur ces details. Fin de mes explications. Donc M. Ikeda a proposé ce nouveau partenariat global dans ces deux domaines. Vous voyez, le pays hìte de ce sommet et le Japon sont presque les deux seuls pays qui continuent à augmenter le budget pour l'aide au développement. Là il y vraiment des efforts en commun entre la France et Japon. Le Japon fournit en ce moment un quart du total de l'aide fournie par les pays hautement industrialisés, ce sont les pays membres au sein du Comité d'aide au développement au sein de l'OCDE. Il a dit à ses collègues que si l'état des choses continue ainsi il craint qu'il ne soit de "aid fatigue" aussi au Japon, et il faut absolument une nouvelle stratégie au développement pour qu'il puisse persuader les contribuables japonais. Voilà ce qui a été dit sur l'aide au développement, et je crois que nous avons reçu un soutien en général.
Q: Y a-t-il ou y aura-t-il des directions sur l'action du Fonds monétaire international, sur l'allégement de la dette au sein du Club de Paris? Est-ce qu'il y déjà des solutions plus précises qui sont esquissées et qui ont l'accord de tous?
A: Je crois que cela aurait été plutôt débattu hier, dans le cadre des réformes des institutions financières internationales. Par exemple une proposition japonaise est que, si l'on arrive à économiser au cours des réformes des institutions internationales, pourquoi ne pas utiliser une partie de ses économies pour l'aide au développement. Et si l'on arrive aussi à rendre plus efficaces les activités de ces institutions internationales, peut-être on pourrait avoir des résultats plus élevés du point de vue de l'efficacité de l'aide. Et justement M. Kubo au cours des discussions de ce matin a évoqué brièvement l'importance de l'efficacité de l'aide au développement.
Q: Et sur les problèmes monétaires?
A: Je ne pense pas qu'ils en aient discuté. Du moins je n'étais pas informé.
Q: Mais il y a eu aussi une réunion des ministres des finances, ont-ils parlé des problèmes monétaires?
A: Ils ont parlé de l'importance de la coordination de la surveillance. Merci.