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Lyon Summit Information |
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SUJETS PRINCIPAUX
Maître de conférence: Mesdames et Messieurs, bonjour. Bienvenue à cette conférence de presse de la délégation japonaise.
Avant de commencer, j'aimerais vous rappeler les règles de conduite de cette conférence de presse.
L'intervenant de ce jour est Monsieur Kaoru Ishikawa, le porte-parole officiel pour la presse francophone de la délégation japonaise au sommet du G7. Comme ceci est une conférence de presse officielle, vous pourrez citer M. Ishikawa par son nom et son titre ou simplement son titre de porte-parole pour la presse francophone du gouvernement japonais.
M. Ishikawa commencera par une brève déclaration. Suite à cette déclaration, il entamera la séance de questions. Si vous avez une question, veuillez lever la main et attendre que le porte-parole pour la presse francophone vous fasse signe de poser votre question. Lorsque vous y êtes invité, veuillez vous approcher du micro. Avant de poser votre question, veuillez vous présenter par votre nom et votre affiliation.
En vous remerciant de votre participation, laissez-moi vous introduire maintenant M. Kaoru Ishikawa, porte-parole pour la presse francophone de la délégation japonaise.
Porte-parole chargé de la presse francophone de la délégation japonaise Kaoru Ishikawa: Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, C'est un grand plaisir pour moi d'être parmi vous aujourd'hui à l'occasion du sommet du G7 tenu ici à Lyon.
C'est à Lyon, que le gouvernement japonais de l'ère Meiji a ouvert son premier consulat en France en 1885. C'était en quelque sorte la réouverture de la "route de la soie", qui, il y a deux mille ans, reliait le Japon et le monde méditerranéen. Peut-àtre quelques-uns parmi vous ont-ils visité l'exposition de Kimonos traditionnels en soie qui vient de s'ouvrir au Musée des Tissus et des Arts Décoratifs de Lyon. Les Franáais du dix-neuvième siècle de même que leurs contemporains japonais, se passionnaient pour la peinture impressionniste et les ukiyoé, mais avaient également des intérêts communs dans l'industrie et le commerce de la soie.
A l'époque, le Japon était en plein processus de "mondialisation", à côté des diplomates et des négociants en soie, des banquiers japonais avaient leurs bureaux à Lyon. Or, le thème principal de ce sommet économique est la "mondialisation" de l'économie, qui va en s'approfondissant tant par les échanges visibles et invisibles, que par l'intensification des investissements et le développement de l'informatique. Avec la mondialisation de l'économie, la société va évoluer vers davantage de dynamisme, de nouvelles technologies verront le jour, de nouveaux emplois seront créés. Ces points seront abordés par notre Premier Ministre Monsieur Ryutaro Hashimoto, au cours de la réunion.
Par ailleurs, il ne faut pas oublier que sur notre planète vivent plus de cinq milliards d'âmes; or, toutes les femmes, tous les hommes et tous les enfants ont le droit de vivre et non simplement de survivre. C'est pourquoi, l'Afrique sub-saharienne figure à l'agenda du Premier Ministre. Que tous les enfants, garçons et filles, puissent être éduqués d'ici 2015. Que ces enfants soient vaccinés contre les maladies mortelles. L'éradication de la poliomyélite, que le Japon a pratiquement réussi à assurer en Chine et en Asie du Sud-Est, va àtre l'objectif d'une des campagnes concrètes que le Japon mènera en Afrique pendant trois ans à partir de cette année. Le Premier Ministre du Japon, Monsieur Ryutaro Hashimoto, mettra donc en avant l'importance de l'aide aux peuples africains.
Le Japon, qui contribue pour un quart du total de l'aide au développement versé par tous les pays hautement industrialisés, attache beaucoup d'importance au développement de nos partenaires du sud, et en particulier, l'Afrique. Le Japon et notre hôte pendant ce sommet, la France, se sont toujours efforcés d'oeuvrer dans ce but.
Nombre de problèmes mondiaux seraient mieux résolus par une coopération intensifiée au sein des pays hautement industrialisés et entre ces pays et les nations en développement. Entre autres, la question des mines anti-personnelles et le problème du SIDA. Le terrorisme, qui vient de nous frapper à nouveau sévèrement ces jours-ci par l'attentat tragique de la base de Dhahran, vient de nous en donner un nouvel et funeste exemple. A ce propos, M. Hashimoto a fait hier une déclaration dans laquelle il a réaffirmé la position du Japon qui condamne formellement le terrorisme sous toutes ses formes, et a renouvelé sa sympathie la plus sincère aux victimes et à leurs familles, ainsi qu'au Président Clinton, et au Roi Fahd.
La question de la paix en Bosnie et au Moyen-Orient sera également abordée et le Japon contribuera certainement à sa consolidation. D'autre part, Monsieur Hashimoto expliquera à ses partenaires la situation régionale de la zone Asie-Pacifique, et surtout celle de la péninsule Coréenne. Le Japon encouragera les pays européens à renforcer encore leur coopératio à l'Organisation pour le développement énergétique de la péninsule Coréenne (KEDO).
L'avancement des réformes des Nations Unies demeure une tâche importante. Ces réformes devraient porter autant sur le système de l'aide au développement que sur la sécurité et la gestion financière.
De plus, le Japon attache beaucoup d'importance au CTBT (Traité d'interdiction totale des essais nucléaires) et compte déployer tous ses efforts afin que ces négociations soient couronnées de succès. Le voyage à Genève qu'a effectué le Ministre des Affaires étrangères M. Ikeda pour assister à la Conférence du Désarmement, avant son arrivée à Lyon, est une preuve des efforts sincères du Japon en ce sens.
Monsieur Ryutaro Hashimoto, du fait de sa longue carrière politique, avait déjà participé aux différents sommet du G7 en tant que Ministre des Finances (au sommet de Houston en 1990 et de Londres en 1991), et en tant que Ministre du Commerce International et de l'Industrie (au sommet de Naples en 1994 et de Halifax en 1995). Aujourd'hui Premier Ministre du Japon, il contribuera aux bons résultats de ce sommet de Lyon, présidé par Monsieur Jacques Chirac, renommé pour son bon leadership. Merci.
Q: Je voulais vous posez une question par rapport à l'Organisation pour le développement énergétique de la péninsule Coréenne. Quel est l'état des travaux que cette organisation a fait actuellement et quelle type d'aide concrètement demandez-vous à l'Europe?
A: Vous savez, cette organisation internationale concerne la Corée du Nord pour les aider à avoir des centrales nucléaires à eau ordinaire. Cette organisation internationale a été lancée sous les initiatives de pays comme la République de Corée, le Japon ou bien les Etats-Unis d'Amérique par exemple, et si je le comprends bien quelques pays européens sont aussi pràts à participer à cette organisation. Donc cette organisation est destinée à consolider et stabiliser la paix dans la péninsule coréenne.
Q: [INAUDIBLE] j'aimerais savoir quelles sont les priorités japonaises sur les problèmes du terrorisme comme on l'a vu hier [INAUDIBLE].
A: Merci beaucoup pour cette question pertinente. Le terrorisme inévitablement serait un sujet très important vu l'attentat commis très récemment. Cela fait partie de l'agenda des problèmes dit globaux. Pour nous, naturellement nous nous efforcons de coopérer avec d'autres pays membres du G7 pour lutter contre le terrorisme, c'est un sujet très important. Ayant dit cela [INAUDIBLE].
Q: J'aimerais savoir quelle est la position du gouvernement japonais à propos de l'idée de rendre deux millions de dollars en or du Fonds monétaire international pour payer la dette des pays sous-développés.
A: Si j'ai bien compris vous me posez une question sur la dite vente de l'or du Fonds monétaire. Je crois que les ministres et les leaders du groupe des sept vont continuer les discussions au cours de ce sommet, donc permettez-moi de m'abstenir d'entrer dans les détails sur les discussions qui seront certainement menées par les leaders.
[INAUDIBLE] en Afrique, c'est le sujet très important pour nous. Pourquoi? Parce que le Japon comme je l'ai dit tout à l'heure, verse je crois un quart du total de l'aide au développement vers les pays du sud. Le Japon doit prendre les initiatives pour réaliser le développement de nos amis du sud, et pour cela nous allons lancer une nouvelle stratégie qui sera composée d'une sorte de stratégie en commun. C'est à dire au lieu de dire Mesdames, Messieurs voici le programme que vous devrez suivre, nous n'allons pas faire ça, nous allons discuter ensemble avec les leaders et le peuple des pays en voie de développement pour avoir des buts concrèts. Par exemple, "l'éducation pour tous", "la santé pour tous", et ce que nous devons faire en termes concrètes pour réaliser ce but.
Q: Je voudrais savoir quel pourcentage de cette aide aux pays du sud va à l'Afrique parce que vous aidez aussi vos voisins beaucoup; et deuxièmement vous avez l'intention d'annoncer une nouvelle aide de 100 millions de dollars dans le cadre d'une initiative pour l'Afrique, est-ce que cela représente des remises de dettes, de l'argent frais, de l'argent qui sera re-routé etc?
A: Merci Madame. L'année passée au total nous avons versé 14,5 milliards de dollars en tant qu'aide au développement dans le monde entier. L'Afrique sub-saharienne, traditionnellement obtient, mais cela dépend de l'année, mais normalement c'est entre 11, 12 et 13%. La plupart étant inévitablement des dons et le chiffre de 1994 été environ 1,2 milliards de dollars pour les pays de l'Afrique sub-saharienne. Cent millions de dollars pour l'éducation oui c'est de l'argent frais, un don, et áa fera partie de notre nouvelle campagne.
Q: Excusez-moi une précision, que vise votre nouvelle campagne?
A: Notre nouvelle campagne c'est, si je le dis en deux mots, "l'éducation pour tous les enfants d'ici l'an 2015", "la santé pour tout le monde". Mais quand je dis l'éducation pour tous il faut faire très attention parce c'est "garáon et filles". Certainement vous connaissez très bien les problèmes dans ces pays. Il faut soulager le travail mené par les filles, aller chercher de l'eau, aller chercher du bois pour le feu, etc. Le taux d'éducation pour les filles est malheureusement beaucoup plus bas que le taux d'éducation des garáons. Il y a quelques exceptions en Afrique, mais c'est une tendance malheureusement générale. Donc nous visons à que l'éducation soit reáue non seulement par les garáons mais aussi par les filles. Dans le domaine de la santé, la vaccination, c'est très important pour baisser le taux de mortalité des nouveaux-nés et des enfants de moins de 5 ans; ce sont des tÉches très importantes sur ce continent. Et la vaccination pourrait aider, dans beaucoup de cas, ces enfants.
Q: Quel est la position du Japon à propos de la participation ê part entière de la Russie au sommet du G7 en perspective. Je sais que M. Hashimoto aura un rencontre avec Mr. Cherdomydrin à votre avis quels pourraient àtre les sujets abordés au cours de cette rencontre?
A: La Russie comme vous le savez peut-àtre mieux que moi participe déjà au sujet politique et aux problèmes globaux lors de ce sommet. En ce qui concerne le débat économique, puisque c'est un cercle de coordination de politique disons monétaire, fiscale etc., nous continuerons à coopérer avec la Russie en envoyant par exemple les experts de ces domaines pour la consolidation du système d'économie de marché. Je crois que notre coopération positive et concrète pourrait contribuer dans ce sens pour nos amis russes. Je ne sais pas, comment dirais-je je n'ai pas de [INAUDIBLE] comme disent les anglais n'est-ce pas, en ce qui concerne le meeting entre M. Chernomyrddin et M. Hashimoto. Mais comme vous savez, M.Hashimoto a eu le plaisir de rencontrer M. Eltsine lors du sommet sur la sñreté nucléaire à Moscou et on a réaffirmé les relations amicales qui existent entre les deux pays. Donc certainement le sujet sera abordé, et j'imagine que l'on va aussi parler de l'importance de la consolidation de la démocratie en Russie.
Q: J'aurais voulu savoir dans le cadre de cette discussions sur le terrorisme si le Japon est éventuellement prêt à poser des sanctions commerciales à l'égard de pays qui serait suspectés de pratiquer ou de favoriser des activités terroristes, d'autre part j'aimerais savoir quelle est la position du gouvernement japonais sur les sanctions que les Etats-Unis s'appràtent à prendre à l'égard des entreprises étrangères qui continuent à investir en Iran et en Libye?
A: Le terrorisme dans le cadre de ce sommet, nous allons voir ce sur quoi les leaders vont discuter. Cependant, nous avons entendu le discours prononcé par M. Clinton. Il a prononcé les quarante mesures etc., je crois donc que je dois attendre ce que le Premier Ministre du Japon et les leaders qui participent à cette réunion prononceront sur ce sujet. Quant au terrorisme, le Japon s'y oppose fermement. Et puisque vous avez mentionné les Etats-Unis d'Amérique, j'ajouterais que le terrorisme figure dans le programme commun entre le Japon et les Etats-Unis. Vous voyez le Japon et les Etats-unis sont en train de lancer des actions en commun, et les actions contre le terrorisme y figurent.
Q: [INAUDIBLE]
A: Je ne sais pas si ils vont discuter lors de cette réunion. S'il y a un consensus, bien sûr nous allons tous soutenir. Mais si je comprends bien il y a quelques discussions surtout entre les pays européens et les Etats-Unis, il faudrait voir leurs discussions à eux.
Q: Vous avez parlé de l'aide en Afrique, j'aimerais savoir quel sont les pays bénéficiaires de l'aide japonaise en Asie-Pacifique et quelle forme prend cette aide?
A: La plupart des pays en Asie-Pacifique, y compris les pays insulaires n'est-ce pas, j'imagine c'est là que réside votre intéràt, reçoivent tous de l'argent.
Q: Je parle de pays en voie de développement en Asie-Pacifique, par exemple au Cambodge, au Vietnam, et peut àtre d'autre pays, et puis naturellement les pays du pacifique.
A: Vous parlez aussi donc de l'Asie. L'Asie, inévitablement le Japon y figure. Les pays dit "en développement" asiatiques sont nos voisins. Les pays asiatiques reáoivent à peu près la moitié du total de notre aide au développement. La forme dépend parce qu'il y a beaucoup de pays qui ont atteint le niveau dit de "graduation", c'est le franglais et j'en suis désolé mais je ne vois pas très bien le mot en français. Ceux qui ont atteint le niveau de "graduation" ne reáoivent plus de dons. Deuxième niveau, ceux qui ont atteint un certain niveau de revenu ne reáoivent plus de pràts pour les buts généraux, et ne reáoivent que pour les secteurs oó l'argent privé est versé difficiliement, comme l'environnement, le développement régional, le développement rural, etc. Donc cela dépend vraiment du niveau de développement de chaque pays. En Asie, malheureusement il y a aussi des pays dits LDC selon la catégorie des Nations Unies. Et là l'on ne pràte pas, on donne de l'argent. Les transferts de technologie sont très importants, et si vous me permettez d'ajouter un point une des caractéristiques de l'aide du Japon en Asie-Pacifique, c'est l'aide que l'on mène ensemble. Vous avez mentionné le Cambodge. Au Cambodge le retour et le rétablissement des réfugiés, des villageois, des paysans est très important; là le Japon a construit, nous avons fait un don, un centre de réintégration pour les villageois, et nous avons aussi envoyé des experts de l'agriculture et ceux des activités féminines. Chaque pays de l'ASEAN a envoyé à nos frais dix experts, par exemple l'une des activités qui a eu grand succès était la cultivation du riz et des légumes dans le màme champ en màme temps; et cette dite "nouvelle" technologie au Cambodge qui n'était qu'une technologie traditionnelle en Indonésie a été transféré par des experts d'Indonésie. Donc, je dirais plutìt que de plus en plus les pays asiatiques deviennent non seulement des receveurs mais aussi des donneurs d'aide au développement. D'ailleurs le Japon a signé un accord avec la Thaïlande et le Singapour, afin de mener ensemble le transfert de technologie à l'égard des pays tiers, un partenariat.
Q: Quelle est la position et quelles sont les demandes du Japon concernant la réorganisation et le financement des institutions internationales?
A: Comme je l'ai dit tout à l'heure, l'avancement des réformes des Nations Unies demeure une tÉche très importante. Nous les regardons comme un sujet très important de l'agenda, mais ces réformes devraient àtre menées de faáon équilibrée, donc ces réformes devraient porter autant sur le système de l'aide au développement que sur la sécurité et la gestion financière. Ces trois pilliers devraient avancer ensemble d'une faáon équilibrée.
Q: Avant de partir à Lyon votre Premier Ministre M. Hashimoto, a parlé d'un nouveau partenariat global entre pays riches et pays pauvres, donc pendant ce sommet est-ce que votre Premier Ministre va proposer une initiative en ce sens?
A: Merci monsieur. Comme on dit en anglais je ne peux pas mettre mes paroles dans sa bouche. Mais, je crois que M. Hashimoto va proposer cette nouvelle stratégie au développement, ce nouveau partenariat, c'est à dire penser et lancer ensemble des buts pour le développement en forme concrète. J'espère que d'autres participants à ce sommet apporteront leur soutien à cette proposition.
Q: Le Japon a donné quelques sujets d'inquiétude sur les marchés financiers internationaux ces derniers temps. Il y a eu d'abord la Daiwa Bank et maintenant la Sumitomo avec des pertes estimées à 4 milliards de dollars. Est-ce que ceci sera abordé au sommet, est-ce que l'on va vers des contrìles de plus en plus grands sur les opérations spéculatives et financières au niveau international?
A: Si votre question est sur cette affaire de Sumitomo, les autorités britanniques et américaines vont envoyer les experts pour investiguer l'affaire. Donc puisque c'est sous les autorités compétentes je crois que je devrais m'abstenir de donner des commentaires là-dessus, et nous devons suivre les activités de ces autorités. Si votre question est sur d'autres aspects, c'est à dire est-ce qu'il faut parler des règles générales, disons ma réponse serait très franche: je ne sais pas. Les réglementations en général dans le commerce ou bien dans les échanges financiers figurent inévitablement parmi les politiques de coordination du G7. Dans ce contexte là peut-àtre il y aurait quelqu'un qui pourrait aborder la question, mais la réponse très honnàte est je ne pense pas et je ne sais pas.
Q: J'aimerais vous poser deux questions. La première c'est que le G7 veut réduire les dettes des pays pauvres et augmenter l'aide à ces mêmes pays, est-ce que vous posez des conditions? Cela veut dire une amélioration des droits de l'homme ou bien amélioration sociale etc. Est-ce que cela se lie avec cette augmentaté ou bien réduction de dette? La deuxième, est-ce que l'on peut envisager une participation de la Chine au sommet du G7? Si la Chine veut participer quelles sont les conditions, et quelle est la position Japonaise?
A: Est-ce que vous avez dit l'augmentation et la réduction de l'aide? La réduction des dettes c'est certainement le schéma de Naples, n'est-ce pas, la réduction de 67%. C'est ce sur quoi je crois que l'on s'est mis d'accord au Club de Paris. On a pu suivre le consensus mondial. Si la question est posé sur l'aide officielle au développement par le gouvernement du Japon, nous avons des principes très strictes pour l'aide au développement. Par exemple le good governance comme on dit en anglais, est un élément à suivre. Certains pays africains que je ne nomme pas concrètement ici, ne reçoivent pas ou plutìt l'aide est suspendue vue la situation dans ces pays là. Si votre question est fondée sur ce fait, oui il y a des normes très strictes de notre part. Deuxième question. Personnellement Pardonnez-moi mon ignorance Monsieur, mais à ma connaissance je ne sais pas si votre gouvernement la Chine, a officiellement proposé d'adhérer au G7, mais ce que je veux dire c'est que le point très important dans ce contexte c'est que la Chine, comme elle faisait depuis des années, devrait continuer ses efforts pour s'intégrer de plus en plus dans le système économique international, et on devrait considérer la question dans ce processus. Par exemple, si la Chine offre un package qui satisfaisait tous les membres de l'Organisation mondiale du commerce, la Chine devrait y participer. Ce qui est très important c'est l'intégration dans le système économique mondial de la Chine. Et si j'ai bien compris, l'adhésion de la Chine à un G7 ne figure pas dans l'agenda.
Q: Depuis un an je crois que tous les sept les pays industrialisés sont d'accord pour se féliciter de l'évolution positive qui s'est produite sur le marché des changes. Mais semble-t-il certains pays sont d'avis et que l'évolution s'est produite et que l'on est bien maintenant, d'autres disent que cette évolution positive doit se poursuivre. Quelle est la position du Japon sur à cet égard?
A: Je pense que je n'ai pas de commentaires à donner sur tout cela.