Kaido,
un r�seau routier tr�s ancien
D�s le VIIe si�cle le Japon a commenc�E
�Emettre en place un r�seau routier
d'envergure nationale destin�Eau
transport des personnes et des
marchandises �Epied, �Echeval et en
voiture. Les grands axes reliant Kyoto,
la capitale, aux provinces �taient
appel�s kaido. Ils �taient au
nombre de sept. Les principaux �taient
ceux qui partaient de Kyoto en direction
de l'ouest, le San'yodo, et de l'est, le
Tokaido. Ils ont donn�Eleur nom �E
certaines lignes de chemin de fer : ainsi
les deux lignes shinkansen (TGV) qui
relient le Kyushu �ETokyo s'appellent
San'yo et Tokaido.
Avec le temps, les abris diss�min�s
le long de ces routes et destin�s �E
l'h�bergement des voyageurs sont devenus
des villes, tandis qu'apparaissaient des
voies qui �vitaient les passes trop
escarp�es, ce qui n'a pas manqu�Ede
faciliter les voyages. Mais la
construction de ponts et l'exploitation
de bacs sur certaines rivi�res �taient
interdites pour des raisons de s�curit�E
militaire, si bien que les voyageurs
devaient avoir recours aux services de
porteurs qui les chargeaient sur leurs
�paules.
Les kaido qui traversent
Nagano sont le Chikuni et le Hokkoku. Le
premier, connu aussi sous le nom de
"route du sel", �tait
emprunt�Epar des porteurs qui
transportaient du sel et des produits de
la mer sur leur dos de la mer du Japon
vers l'int�rieur du pays.
Quant au Hokkoku kaido, on le
parcourait �Echeval pour franchir les
contreforts escarp�s du mont Asama. Un
guide tenait la bride de la monture qui
portait le voyageur en fredonnant une
m�lodie qui se chante encore de nos
jours et fait partie des airs les plus
connus du folklore japonais.
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Une f�te
comm�more tous les ans le
transport du sel, qui
s'effectuait jadis par la route
de Chikuni. (Shinano Mainichi
Shimbun) |
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